Cluster Centaure

Aujourd’hui, le calcul intensif (HPC : High Performance Computing) est devenu un outils indispensable dans de nombreux domaines scientifiques (mécanique des structures, mécanique des fluides, sciences des matériaux, physique, mathématiques…). Le HPC regroupe les activités autour de simulations numériques de plus en plus complexes issues de modèles théoriques mais aussi le traitement de volumes de données importants issues d’expériences ou de simulations.

Le pôle modélisation et simulation numérique s’appuie sur des infrastructures de calcul haute performance, en particulier un cluster de calcul, nommé Centaure (Rpeak = 41TFlops) composé de 28 nœuds de calcul pour un total de 656 cœurs et 2,5To de ram. Les caractéristiques de la frontale et des noeuds de calcul sont données ci-dessous. Pour tout renseignement, contactez nous à centaure-admins@liste.emse.fr

Cluster Centaure
  • 1 serveur contrôleur (Dell R730xd – 2016)

   – 2 CPU Intel Xeon E5-2630 v3 de 8 cœurs à 2,30 GHz

   – 64 Go de RAM RDIMM, 2133MT/s, Dual Rank

   – Réseaux : IB OmniPath 100 Gbps, eth. 10 Gbps et 1 Gbps

   – Baie de disques SAS (RAID5), 20 To de stockage + HDD 300 Go SAS (RAID1)

  • 16 nœuds de calcul CPU (C6320 – 2016)

   – 2 CPU Intel Xeon E5-2660 v3 de 10 cœurs à 2,6 GHz

   – 64 Go de RAM RDIMM, 2133MT/s, Dual Rank

   – Réseaux : IB OmniPath 100 Gbps, eth. 10 Gbps

  • 12 nœuds de calcul CPU (C6420 – 2019)

   – 2 CPU Intel Xeon Gold 6132 de 14 cœurs à 2,6 GHz

   – 128 Go de RAM RDIMM, 2666MT/s, Dual Rank

   – Réseaux : IB OmniPath 100 Gbps, eth. 10 Gbps

  • 1 nœud de calcul GPU (Dell R740 – 2019)

   – 2 CPU Intel Xeon Gold 6128 de 6 cœurs à 3,4 GHz

   – 128 Go de RAM RDIMM, 2666MT/s, Dual Rank

   – 1 carte graphique NVIDIA Tesla P100 16GO 4,7 teraFLOPS en double précision et 9.3 teraFLOPS en simple précision

  • 1 nœud de calcul Post-Traitement (Dell R740 – 2019)

– 2 CPU Intel Xeon Gold 6128 de 6 cœurs à 3,4 GHz

– 128 Go de RAM RDIMM, 2666MT/s, Dual Rank

– 1 carte graphique NVIDIA Quadro P4000

Une brève histoire du calcul intensif à l’École des Mines de Saint-Étienne… Sans remonter aux origines (1973, www.ccsti-larotonde.com/), ni évoquer deux précédents clusters de calcul dédiés à des thématiques spécifiques, nous pouvons dire que le mouvement de structuration des moyens de calculs intensifs à l’École des Mines de Saint-Étienne remonte à la fin des années 2000 avec l’achat par le centre SMS du cluster Pégase, pour un montant de 30 k€, financé pour moitié par le CNRS, et monté et administré par Nicolas Moulin et Thierry Louvancourt. Au fil des années et des financements amenés par les contrats de recherche, les différents centres de l’École ont apporté leur contribution à cet outil devenu bien commun, portant sa taille à 656 cœurs (en 2019). Le nombre d’utilisateurs et la complexité des calculs augmentant, le réseau Ethernet devenait limitant, la climatisation de plus en plus difficile à maintenir, bref un renouveau s’imposait. Ainsi, en 2016, l’École, via la direction de la recherche, a financé l’achat pour 80 k€ d’un nouveau cluster, Centaure, doté d’un réseau Infiniband, auquel ont été agrégés les nœuds de l’ancien cluster Pégase. Une salle entièrement dédiée à ce cluster a été aménagée dans les sous-sols de l’École moins sujets aux variations de température, avec évidemment alimentation électrique et climatisation adaptées. Aux manettes, nous retrouvons un quatuor, puisque Nicolas Moulin et Thierry Louvancourt ont été rejoints par Jérôme Mancuso et Aurélien Villani. L’aventure continue…